Le Temps de "Noir Sur Blanc"

Posted by Mrs. Kite | Posted in | Posted on Saturday, November 17, 2012


Sé que tú, como yo, serás especialmente sensible a esta comparación. (Desempolvemos un poco el francés, que es algo que llevaba queriendo enseñarte un rato, pero no había tenido tiempo. Lo he intentado pero no he podido poner en palabras la emoción y reflexión que me causa. Creo que bastará con que leas las letras y veas los videos, como bastó conmigo para sacarme el lagrimón.

En 1962, Françoise Hardy cantaba Le Temps de L'Amour. Para mí, es una canción de cómo entiendo el amor ahora. Sí, estoy en los veintes y a pesar de la treintona que llevo siendo desde que tengo memoria, tengo 21 años. Es un amor, del tiempo que va y viene, un amor a pesar de las heridas, un amor que dura por siempre. (O que al menos así lo recordaremos.) Al final de la canción, el corazón late más rápido, la vida sigue y nosotros simplemente estamos contentos de estar enamorados.


 C'est le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventure.
Quand le temps va et vient, on ne pense a rien malgre ses blessures.
Car le temps de l'amour c'est long et c'est court, ca dure toujours, on s'en souvient.
On se dit qu' a vingt ans on est le roi du monde, et qu' éternellement il y aura dans nos yeux tout le ciel bleu.
Car le temps de l'amour ca vous met au coeur beaucoup de chaleur et de bonheur.
Un beau jour c'est l'amour et le coeur bat plus vite, car la vie suit son cours et l'on est tout heureux d'etre amoureux.

Yo creo que pocas cosas me han llegado tanto como escuchar esto hace poco:


Encontramos a Hardy vieja. De un video sepia a uno blanco y negro. El cabello blanco, de lentes, sentada:

Noir sur blanc, j'écris mes maux, les nerfs à cran. Sans garde-fou ni faux-semblants, de but en blanc, trop souvent.
Blanc ou noir, peut-être qu'il n'est pas trop tard pour sortir de ma tour d'ivoire? Si vous passez sans me voir.
La peine vaudrait bien le prix de ce dernier détour. Tant pis pour tous les non-dits, les appels au secours  lancés dans la nuit et tombant dans l'oreille d'un sourd. Si à votre cou, je peux me pendre haut et court.
Nous laiss'rons en blanc les sujets un peu trop brûlants qui pourraient me glacer le sang, vous faire partir en courant. Seul point noir, si vous n'aimez pas les regards qui vous transpercent de part en part, vais-je passer sans vous voir ?
La peine vaudrait bien le prix de ce dernier amour. Je paierais comptant les cris, les appels au secours lancés dans la nuit et tombant dans l'oreille d'un sourd.
Si à mon cou, vous veniez vous pendre haut et court. Viendrez-vous ? Sachez que tout ne tient qu'à vous, viendrez-vous ?
La peine vaudrait bien le prix, je n'ferais pas demi-tour. Garderais pour moi les cris, les appels au secours. Viendrez-vous ? Sachez que tout ne tient qu'à vous, viendrez-vous ?

Comments (0)